Entre Bragança et Venise: Masques, Mystères et Moments Magiques

Le Carnaval de Venise, un enchantement où l’extraordinaire se mêle au mystérieux, où les masques sont bien plus que de simples ornements, mais des acteurs éphémères d’un autre temps. Embarquez avec nous dans cette aventure visuelle où les rues de Bragança deviennent le théâtre de la féérie du XVIIIe siècle.

Entre les masques et la magie des canaux

Não há um Carnaval de Veneza: há vários carnavais, une pléthore d’événements se déployant dans un kaléidoscope de masques, de couleurs et de spectacles. Au cœur de cette célébration unique, les masques de porcelaine monocromatiques, emblèmes du Carnaval vénitien, se mêlent à la foule dans la Piazza San Marco et le long des rives de la lagune, offrant un spectacle saisissant.

Les mascarades prennent vie, certaines incarnant le style de vie vénitien du XVIIIe siècle, fréquentant les cafés Florian et Il Quadri, ainsi que les bals somptueux des « palazzos ». Des perruques extravagantes aux dentelles délicates, des plumes exubérantes aux joyaux scintillants, chaque détail évoque la théâtralité et le fantasme d’une époque révolue.

La Nuit Magique de Bragança

C’est surtout à la tombée de la nuit que Bragança dévoile sa magie la plus intense. Bien que les conditions ne soient pas idéales pour un photographe avec une lumière rare, cette obscurité ajoute une touche d’irréalité. Les masques évoluent dans cette pénombre, créant des silhouettes qui transportent les spectateurs dans un autre temps, sacrifiant la netteté au profit du mystère des ombres.

La séduction du regard

Au-delà des splendeurs visuelles, notre objectif était de capturer l’interaction entre les masques et le photographe. Pendant ce Carnaval exceptionnel, les masques inspirent une relation tout aussi exceptionnelle. Ils engagent le regard de l’objectif, offrant leurs visages pour être immortalisés. Ce jeu de séduction ne passe pas par les mots, mais par des mouvements gracieux, des gestes amples et des regards invitant à une capture photographique à laquelle ils ne céderont pas.

Les masques, loin de dissimuler, dévoilent un désir profond de se livrer à la photographie. Cet échange éphémère est précieux, car dès le mercredi des Cendres, les masques du quotidien seront rétablis, et les regards redeviendront furtifs jusqu’au prochain Carnaval.

Les artistes derrière l’objectif

Manuela Matos Monteiro et João Lafuente, dévoués à la photographie depuis l’adolescence, ont capturé ces moments magiques à travers leur objectif. Leur portfolio, riche en œuvres publiées dans des livres et des revues, comprend des expositions co-créées, telles que « Carnaval em Veneza » et « Douro: o tempo e a terra ». Directeurs artistiques des galeries Espaço MIRA et MIRA FORUM à Porto, ainsi que de la galerie MIRA | artes performativas depuis 2013, ils sont également les organisateurs et curateurs de la Bienal de Fotografia de Lamego e Vale do Varosa.

Le Carnaval de Bragança n’est pas simplement une fête, c’est un enchantement, une évasion dans une époque révolue, capturée à travers l’objectif talentueux de deux artistes passionnés. Rejoignez-nous dans cette aventure où les masques dévoilent autant qu’ils dissimulent, où la photographie devient un dialogue silencieux avec l’histoire.

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