Avec la quasi-totalité des votes des élections législatives comptabilisés ce dimanche, le futur du Portugal demeure incertain malgré la victoire peu significative de l’Alliance Démocratique (AD), qui n’a réussi à obtenir que deux mandats de plus que le Parti Socialiste à l’Assemblée de la République.
Le gouvernement Portugais: un aperçu des étapes à venir
Maintenant, il reste à déterminer les résultats du scrutin des Portugais expatriés, des circonscriptions d’Europe et d’Outre-Mer, qui seront annoncés le 20 mars. Quatre sièges parlementaires restent à pourvoir.
Jusqu’à ce que le gouvernement assume ses fonctions en avril, un chemin en très long doit encore être parcouru.
Voici les principales dates des événements à venir après les élections :
- Le 13 mars, la Commission permanente de l’Assemblée de la République se réunira pour fixer la première session plénière de la XVIe législature.
- Le 15 mars, Marcelo Rebelo de Sousa devra rencontrer les partis parlementaires pour nommer le vainqueur en tant que Premier ministre. Selon les résultats, tout indique que Luís Montenegro assumera cette fonction.
- Le 20 mars, les résultats des circonscriptions d’Europe et d’Outre-Mer seront annoncés, mettant fin aux derniers détails de ce scrutin.
- À partir du 28 mars, la carte officielle des résultats des élections sera publiée au Journal officiel de la République.
- Entre fin mars et début avril, la première session plénière de cette législature aura lieu, au cours de laquelle les députés et le président de l’Assemblée de la République prêteront serment.
- Ensuite, le gouvernement ne prendra ses fonctions qu’en avril, après que l’Assemblée de la République soit opérationnelle.
- En avril/mai, le débat sur le programme gouvernemental débutera, le document devant être soumis dans les 10 jours suivant la nomination du Premier ministre.
Si le Budget de l’État pour 2025 n’est pas approuvé, ou s’il y a une motion de rejet, tout pourrait revenir à la case départ.
Cependant, le Président de la République ne peut dissoudre le gouvernement et convoquer de nouvelles élections législatives avant le 10 septembre. Si cela se produit – en respectant la règle de 55 jours entre l’annonce et la réalisation – de nouvelles élections pourraient avoir lieu en novembre.